La croissance de la vie culturelle-spirituelle* libre

 

En ces temps de crise, toute l’attention est tournée vers la vie économique. Et c’est seulement à cette vie économique que l’on s’obstine à associer l’idée de croissance ou de décroissance.

Le présent projet prône une croissance dans la vie socioculturelle*, considérant que c’est là que se situent les causes profondes d’un malaise dont les contractions de l’économie ne sont que les symptômes.

Associer le concept de bien universel commun à la propriété d’un bien immobilier par son aspect propriété ou nue-propriété pour valoriser son aspect droit d’usage au niveau individuel, contribue à rendre au droit de propriété sa vraie valeur pour la vie juridique - démocratique.

Les fruits de ce droit d'usage bénéficient alors à la fois à son détenteur et à l’organisme social dont il fait partie.

Cela permet d’émanciper ce droit par rapport à la vie économique et de le rendre accessible à toute personne, depuis sa vie culturelle, son identité, à laquelle est liée sa capacité d’user librement du bien.

Cette démarche tend à vivifier la vie culturelle-spirituelle* dans son ensemble : la recherche scientifique, l’enseignement, les arts, l’action sociale, les aspirations spirituelles etc. En donnant de l’espace libre à l’individualité pour son activité, ses idées, sa créativité, son envie d’entreprendre pour les autres et de s’associer.

Des capitaux au service de la croissance des idées et de l’action

La mobilisation de capitaux, nécessaire à ce projet, pour extraire des droits de propriété du marché, répond en soi déjà à cet objectif de croissance de la vie culturelle*, puisque cette croissance en est le principal retour sur investissement.

Le principe de la démarche proposée est de réorienter les capitaux et les revenus immobilisés dans l’acquisition de terrains et de biens immobiliers bâtis, vers l’économie réelle et solidaire. Afin notamment de redynamiser le financement de tout ce qui, dans la vie sociale permet à chaque individualité de penser et repenser son projet de vie et de le mettre en œuvre.

C’est au départ de la croissance de cette vie socioculturelle, dont l’essence est la pensée individuelle libre, que peuvent naître, les idées, les intuitions, la créativité qui seront les germes de la seule thérapie possible : la croissance de la solidarité et de la fraternité dans l’économie.

Croissance conditionnée à l’apparition d’associations économiques, dont le présent projet pourrait générer une des innombrables formes possibles.

* Voir La vie sociale : une réalité à triple dimension